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Le M.U.R Bastille sur le pignon de Bastille Optic

C’est le 14 février, jour de la Saint Valentin, fête des amoureux que nous avons inauguré ce nouveau M.U.R Bastille en présence du Maire du 11 ème, François Vauglin, de l’adjointe au maire chargé de la culture Emma Rafowicz et de nombreux amateurs d’art.
Inauguration du MUR Bastille sur le pignon de Bastille Optic au 38 rue de la Roquette / Initiatrice du M.U.R Bastille, Pascale Cohen s’explique dans Télérama
Cette magnifique fresque réalisée par la collagiste Madame, représente un couple hybride qui s’enlace. Les flèches qui transpercent ces deux oiseaux de nuit sont celles de Saint Sébastien, martyr et guérisseur. Les larmes de sang exsudant le mal, éloigne l’épidémie. Confectionné à partir d’images anciennes, l’art de Madame est très contemporain. Ce collage restera jusqu’au 6 Mai puis une autre fresque se posera à son tour sur le M.U.R Bastille.
Le 17 février, un bel article de Pierre Pinelli est publié dans Télérama dont voici le texte :
Pascale Cohen, opticienne, fondatrice du M.U.R.Bastille
Pascale Cohen est née en 1962, boulevard Richard Lenoir. Vingt-quatre ans plus tard, elle ouvre son magasin d’optique à deux pas de là, au 38, rue de la Roquette. Elle y vend et conçoit des lunettes hors pair, qu’elle décrit comme « des traits de pinceau qui soulignent la singularité des regards ». Les visages et les arts tiennent une place prépondérante à Bastille Optic, sa petite entreprise du mieux voir. Les expos s’y succèdent. Dernière en date, celle consacrée aux photos prises avec empathie par Laurence Kourcia. Surtout, Pascale affiche en vitrine les « gueules lunettées », celles des concierges, des instits, des employés de bars du quartier… »c’est beau et ça fait du buzz », cligne-t-elle de l’oeil. « Ça calme les névroses urbaines », ajoute Raphy, architecte, prompt à mettre en scène les idées de sa moitié. Ensemble, ils évoquent leurs souvenirs de jeunesse au kibboutz, les séances de cinéma dans la cour, l’accueil de mineurs isolés…
« Le lien, le partage, c’est quand même plus drôle, non? » Leur dernier projet : faire le mur. « Après les attentats, nous voulions reproduire La Liberté guidant le peuple, de Delacroix, sur le pignon du magasin. Finalement, Cyrille Gouyette, un pote de chorale et l’auteur d’un livre sur le street art, nous a rapprochés de l’association Le M.U.R., engagée dans la promotion de l’art urbain, et nous a parlé du travail de la collagiste Madame. » Achevée la 14 février, l’oeuvre de 19 m2, dépeint l’étreinte au charme canaille et faussement suranné d’une sphinge et de saint Sébastien, censé nous protéger des épidémies. Elle est financée par la vente de lithographies. D’autres artistes seront invités à laisser une empreinte éphémère. Au coin de la vue.
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